From: Pentcho Valev on
On Jul 12, 1:45 pm, harald wrote in fr.sci.physique:
> On Jul 12, 12:10 pm, Pentcho Valev wrote:
>
> > L'École Normale Supérieure de Paris ment, l'École Normale Supérieure
> > de Lyon dit la vérité:
>
> > http://www.diffusion.ens.fr/vip/tableA07.html
> > L'École Normale Supérieure de Paris: "La mécanique newtonienne et la
> > théorie électromagnétique sont contradictoires. En effet, conformément
> > aux lois de la mécanique newtonienne, la vitesse d'une onde lumineuse
> > par rapport au sol, émise par exemple dans un train en mouvement dans
> > le sens de ce mouvement, s'écrit comme la somme de deux vitesses :
> > celle de la lumière additionnée à celle du train. Ainsi, le voyageur
> > qui, dans le train, émet cette onde lumineuse mesure la vitesse de la
> > lumière, alors que sur le quai on mesure la somme de la vitesse de la
> > lumière et de celle du train. Or SELON LA THEORIE ELECTROMAGNETIQUE DE
> > MAXWELL, LA VITESSE DE LA LUMIERE EST CONSTANTE OU QUE SOIT
> > L'OBSERVATEUR. Cette contradiction a provoqué une tempête et conduit
> > Albert Einstein à formuler en 1905 la théorie de la relativité. Alors
> > que plusieurs physiciens restaient fidèles aux lois de la mécanique
> > newtonienne et essayaient de modifier la théorie de Maxwell, Einstein
> > fait le contraire : il se fonde sur la théorie de Maxwell et modifie
> > les lois de la mécanique. C'est une révolution : la vitesse de la
> > lumière est constante où que soit l'observateur, l'espace et le temps
> > ne sont plus absolus mais dépendent de l'observateur, les durées et
> > les longueurs mesurées aussi."
>
> "Or selon la théorie électromagnétique de Maxwell, la vitesse de la
> lumière est constante où que soit l'observateur." - that's VERY poor
> explanation; probably the author doesn't really understand it.

Si, il comprend mais c'est un mensonge fondamental, Harry. Françoise
Balibar ment encore plus ouvertement:

http://sfloccari.site.lycee-berthelot.fr/IMG/pdf/Einstein_et_la_relativit_.pdf
Françoise BALIBAR: "En effet, lors d'un changement de référentiel à un
autre en translation uniforme par rapport à lui, la vitesse de la
lumière (appelée ici c) ne devient pas c+V; elle reste c. Cette
circonstance, résultat obligé de la théorie de la lumière développée
au milieu du XIXè siècle par Maxwell...."

Si les Einsteiniens n'avaient pas caché la contradiction entre la
relativité restreinte (la vitesse de la lumière ne dépend pas de la
vitesse de l'observateur) et la théorie de Maxwell (la vitesse de la
lumière dépend de la vitesse de l'observateur), aujourd'hui le nom
"Einstein" serait inconnu. De la même façon, il serait inconnu si les
Einsteiniens n'avaient pas caché le fait que, initialement,
l'expérience de Michelson-Morley réfutait la constance de la vitesse
de la lumière (le futur second postulat d'Einstein) et confirmait la
variabilité de la vitesse de la lumière prédite par la théorie de
l'émission de Newton:

http://philsci-archive.pitt.edu/archive/00001743/02/Norton.pdf
John Norton: "Einstein regarded the Michelson-Morley experiment as
evidence for the principle of relativity, whereas later writers almost
universally use it as support for the light postulate of special
relativity......THE MICHELSON-MORLEY EXPERIMENT IS FULLY COMPATIBLE
WITH AN EMISSION THEORY OF LIGHT THAT CONTRADICTS THE LIGHT
POSTULATE."

Banesh Hoffmann, "La relativité, histoire d'une grande idée", Pour la
Science, Paris, 1999, p. 112: "De plus, si l'on admet que la lumière
est constituée de particules, comme Einstein l'avait suggéré dans son
premier article, 13 semaines plus tôt, le second principe parait
absurde: une pierre jetée d'un train qui roule très vite fait bien
plus de dégâts que si on la jette d'un train a l'arrêt. Or, d'après
Einstein, la vitesse d'une certaine particule ne serait pas
indépendante du mouvement du corps qui l'émet! Si nous considérons que
la lumière est composée de particules qui obéissent aux lois de
Newton, ces particules se conformeront à la relativité newtonienne.
Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de recourir à la contraction des
longueurs, au temps local ou à la transformation de Lorentz pour
expliquer l'échec de l'expérience de Michelson-Morley. Einstein, comme
nous l'avons vu, résista cependant à la tentation d'expliquer ces
échecs à l'aide des idées newtoniennes, simples et familières. Il
introduisit son second postulat, plus ou moins évident lorsqu'on
pensait en termes d'ondes dans l'éther."

James H. Smith "Introduction à la relativité" EDISCIENCE 1969 pp.
39-41: "Si la lumière était un flot de particules mécaniques obéissant
aux lois de la mécanique, il n'y aurait aucune difficulté à comprendre
les résultats de l'expérience de Michelson-Morley.... Supposons, par
exemple, qu'une fusée se déplace avec une vitesse (1/2)c par rapport à
un observateur et qu'un rayon de lumière parte de son nez. Si la
vitesse de la lumière signifiait vitesse des "particules" de la
lumière par rapport à leur source, alors ces "particules" de lumière
se déplaceraient à la vitesse c/2+c=(3/2)c par rapport à
l'observateur. Mais ce comportement ne ressemble pas du tout à celui
d'une onde, car les ondes se propagent à une certaine vitesse par
rapport au milieu dans lequel elles se développent et non pas à une
certaine vitesse par rapport à leur source..... Il nous faut insister
sur le fait suivant: QUAND EINSTEIN PROPOSA QUE LA VITESSE DE LA
LUMIERE SOIT INDEPENDANTE DE CELLE DE LA SOURCE, IL N'EN EXISTAIT
AUCUNE PREUVE EXPERIMENTALE. IL LE POSTULA PAR PURE NECESSITE
LOGIQUE."

Pentcho Valev
pvalev(a)yahoo.com